Le journal du sexe
En Occident, on aime les femmes minces, les hommes musclés, les gros seins, les petites fesses, les traits fins et la jeunesse.
Mais ce qu’on trouve séduisant ici ne l’est pas nécessairement en Asie, en Afrique ou en Amérique du Sud...
Et l’inverse est aussi vrai. Survol de ce qui est sexy ailleurs dans le monde.
Des tatouages, pour plus de piquant! Ils sont devenus de véritables accessoires de mode.
Autrefois réservés aux marginaux, ils se sont répandus sur tous les corps: ceux des musiciens, des acteurs, des athlètes, des cols bleus, des cols blancs, des jeunes et des moins jeunes.
Quoi de plus sexy qu’un gros tatouage viril porté fièrement ou qu’un petit tatouage discret mais bien placé?
Sur son site Web, l’artiste professionnelle spécialisée dans l’art du henné Falyna Henna nous explique que les tatouages temporaires - faits avec le henné dans les
pays du Maghreb - qu’on appelle mehndi en Inde et au Pakistan - sont utilisés pour embellir, purifier et nettoyer la peau des femmes.
On leur colore les cheveux et on dessine des motifs complexes sur leurs pieds et sur leurs mains pour attirer la chance... et le regard des hommes.
Au Japon, les tatouages restent impopulaires, parce qu’ils sont surtout exhibés par les membres du crime organisé et les pauvres.
Ils sont même interdits dans plusieurs lieux publics, dont les salles de gym et certaines entreprises.
Deux poids, deux mesures Ce n’est un secret pour personne: les Africains aiment les femmes qui ont de grosses fesses et
de gros seins, symboles de beauté et de fécondité.
Si le culte de la minceur est toujours très présent en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, ce sont plutôt les rondeurs qui attirent l’oeil des hommes dans
la majorité des pays africains.
Pour eux, minceur rime encore trop souvent avec malnutrition et maladie.
Le New York Times a rapporté à ce propos qu’une coutume nigériane veut que les futures mariées soient envoyées dans des «fermes d’engraissage». Après avoir mangé
des quantités incroyables de bouffe pendant des semaines, elles paradent fièrement dans les rues du village pour afficher leurs nouveaux kilos.
D’ouest en est Nos critères de beauté ont rattrapé les femmes asiatiques, qui attendent maintenant en file pour se faire faire un look à l’occidentale.
Journaliste française établie à Shanghaï, Sylvie Levey a raconté sur France 3 qu’à l’Hôpital No 9 on opère tous les jours plus d’une centaine de personnes en moins
de 30 minutes!
Les opérations les plus demandées: le débridement des yeux et le rallongement du nez.
L’été dernier, le New York Times traitait d’un phénomène en vogue au Japon, à Singapour et en Corée du Sud: les circle lenses.
Ces lentilles de contact colorées - on en trouve même des roses et des violettes! - font paraître les yeux plus grands que nature, recouvrant à la fois l’iris et
une partie du blanc de l’oeil.
Les jeunes les utilisent pour se faire un regard plus sexy.
Alors que la plupart des Européennes et des Américaines se battent pour avoir leur place au soleil - sur les plages ou dans les salons de bronzage -, les
Asiatiques préservent encore jalousement la blancheur de leur corps.
En plus d’être un critère de beauté, la blancheur permet de se distinguer des pauvres et des paysannes, qui ont la peau noircie à cause du travail à
l’extérieur.
Souffrir pour être beaux
Dans notre coin du globe, le piercing a gagné en popularité et a réussi à «se répandre» sur tout le corps! Si on se contentait du perçage d’oreilles il n’y a pas si
longtemps, on a vite trouvé joli le petit diamant dans le nez et l’anneau dans l’arcade sourcilière.
On a ensuite eu envie de l’érotiser en se parant le nombril et les mamelons d’un bijou, puis de l’intégrer dans nos pratiques sexuelles en se perçant les parties
génitales.
Not sexy!
Malgré tout, plusieurs pays ont des traditions pas mal plus intenses que les nôtres.
Les «femmes à plateaux» africaines et amazoniennes portent des disques de pierre, de bois ou d’argile allant jusqu’à 25 cm de diamètre pour s’élargir les lèvres (de
la bouche...) et les lobes d’oreilles!
Et que dire des «femmes-girafes» de la Thaïlande et de la Birmanie, qui s’allongent le cou avec des colliers en forme de spirale?
On pourrait penser que ces pratiques ont pour but de séduire leur jules.
En fait, ça serait plutôt le contraire! Certains anthropologues prétendent que c’est pour rendre moins attrayantes les femmes du village afin qu’elles ne se marient
pas avec les hommes des autres tribus ou qu’elles ne se fassent pas enlever à des fins d’esclavage.
La beauté universelle Malgré quelques distinctions culturelles, l’heure est à l’uniformisation des critères esthétiques à travers la planète.
Et, ce qui est universellement sexy, c’est de réaliser qu’on l’est et de le montrer aux autres.
De Melbourne à Regina, en passant par Tokyo et Lisbonne, c’est partout pareil.
La beauté universelle est en nous. On garde ça en tête: tout est dans l’at-ti-tu-de. Point.










Dim 5 fév 2012
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