Le journal du sexe

 

Le chanteur androgyne Christophe Madrolle prétend appartenir à une "espèce" jusque-là méconnue, les pansexuels.

Autrement dit des personnes qui ont une sexualité universelle.

Hétéros, gays, bisexuels, travestis, transsexuels, tous ces "genres" sont susceptibles d'être attirants pour ces personnes.

Un phénomène qui nous concernerait tous selon des sexologues.

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Le chanteur androgyne Christophe Madrolle s'est livré ce mercredi à un curieux témoignage sur Rue89.

Il se définit comme pansexuel - ou omnisexuel -, qui peut se traduire par une attirance sexuelle et sentimentale, sans considération pour le genre ou le sexe.

Mais quelle différence avec un bisexuel ?

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L'artiste nous éclaire sur ce point.

"Je n'ai jamais couché avec quelqu'un qui a un sexe masculin et une poitrine de femme, mais ça ne me dérangerait pas."


Le bisexuel souhaite généralement un partenaire avec une identité sexuelle bien définie : un homme pour sa virilité, une femme pour son coté glamour. 3.jpg Une théorie validée par Christophe Madrolle. "Le sexe de l'autre n'a pas d'importance, car j'ai du plaisir quel qu'il soit. Ce n'est pas parce qu'une femme n'est pas 100 % féminine qu'elle ne m'attire pas, ce n'est pas parce qu'un homme n'est pas 100 % masculin qu'il ne m'attire pas." 7-copie-1.jpg

 

Un vrai débat de société

Ces déclarations du chanteur donnent l'occasion de mettre en lumière un vrai débat sur cette question.

Certains sexologues comme Peter Bloom considèrent que "l'être humain est pansexuel par nature. C'est-à-dire qu'il est un individu sexuel complet.

// 9.jpg Chacun d'entre nous comporte des tendances hétérosexuelles, homosexuelles, bisexuelles, érotomanes, fétichistes, sadomasochistes." 10-copie-4.jpg Mais des militants d'associations de gays et lesbiennes, relayés par l'édition suisse de 20 minutes, rejettent ce concept de pansexualité. "Nous avons déjà tellement de mal à faire accepter la bisexualité, qui reste niée. 12-copie-3.jpg A partir du moment où l'on n'est ni homo, ni hétéro, est-ce vraiment si important de poser un nom sur ce que l'on ressent ? Ce qui compte, c'est comment se débrouiller avec. La pansexualité n'est qu'une étiquette de plus."  

 

Mer 1 aoû 2012 Aucun commentaire