Le journal du sexe
Alors que des affaires liant sexe et politique ont récemment connu un écho médiatique important, il est une question qui jusqu’alors n’avait pas été explorée : les liens entre le libéralisme sexuel et les opinions politiques. Une enquête sur ce thème conduite pour le compte du magazine de charme Hot Vidéo révèle d’importantes surprises.
Riche en surprises et en enseignements, cette étude révèle notamment que plus les Français partagent des positions progressistes ou radicales sur le plan politique, plus ils s'écartent des normes sociales en matière de sexualité.
Les extrêmes sont sexuellement plus actifs… mais souvent plus insatisfaits
Le sentiment d'insatisfaction sexuelle est plus important chez les Français votant pour des candidats ayant un discours protestataire comme Jean-Luc Mélenchon (35 %) ou Marine Le Pen (31 %). Pourtant, ils comptent parmi ceux ayant une vie sexuelle la plus active.
Plus aisés, plus diplômés et surtout beaucoup plus âgés et plus pratiquants que la moyenne des Français, les électeurs de droite et du centre tendent à avoir une vie sexuelle moins intense que le reste des Français : le nombre moyen de rapports mesuré chez les électeurs de Nicolas Sarkozy (6,7 par mois) et de François Bayrou (5,9 par mois) est sensiblement plus faible que celui observé chez les électeurs de la gauche parlementaire (7,6 par mois), de l'extrême gauche (7,7 par mois) et de l'extrême droite (8,0 par mois).
Ils comptent également moins de partenaires au cours de leur vie : 7 en moyenne, contre 9 chez les sympathisants de gauche et 10 chez les sympathisants d'extrême droite.
La fantaisie sexuelle porte à gauche…
Il apparaît que la vie sexuelle est plus diversifiée dans les rangs des personnes se reconnaissant dans des partis défendant un certain libéralisme culturel et/ou situés en marge du système politique.
Pourtant largement démocratisée, la fellation est une pratique plus répandue chez les femmes de gauche (81 % déclarent l'avoir déjà pratiqué) que chez des sympathisantes de la droite parlementaire (69 %).
La pratique de la sodomie est moins élevée chez les sympathisants des partis de gouvernement (45 %) que ceux des formations protestataires (55 %)
Plus globalement, les sympathisants de gauche se distinguent par une plus grande expérimentation des comportements sexuels sortant du cadre conjugal classique. Interrogés sur des pratiques "hors normes", les personnes se situant à la gauche de la gauche sont deux fois plus nombreux à avoir pratiqué l’échangisme (10 % chez les sympathisants d'extrême gauche, contre 5 % en moyenne chez l'ensemble des Français).
Cette enquête a été conduite auprès d'un échantillon de 1 411 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
