Jeudi 16 août
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Perso, j'ai toujours eu un léger malaise avec le fantasme de... super classique, et toi, t'as le fantasme de te faire prendre par deux mecs homosexuels ?
Comme si nous rentrions tous et toutes dans des cases sociales, depuis le revenu en passant par la culture et la sexualité... Les statistiques c'est utile, mais il
ne faut pas non plus se laisser enfermer.
Moi, j'ai le sentiment que je n'ai pas de fantasme récurrent, (peut-être parce que j'ai tout fait!).
J'ai des envies, des coups de folie mais rien qui m'obsède au point d'en rêver. (quoi que cette nuit, j'ai rêvé que je peignais en vert l'intérieur d'une voiture de
RER... Freud?!).
Enfin, bon, j'étais venue pour vous parler du « fantasme du viol ». Et en écrivant cette phrase il me vient à l'esprit une question très pertinente: est-ce que
certains hommes connaissent ce fantasme? Siou plaît messieurs, répondez en commentaire (et si vous n'osez pas, envoyez-moi un petit mail pour me raconter)!
Mais d'après ce qu'en dit Agnès Giard, il semblerait que ce soit « féminin ». Attention, dans le sens où Agnès Giard l'entend, c'est-à-dire que ce féminin n'est pas
biologique. Il répond plutôt à des postures sociales, l'aspect excitant de jouer un rôle à fond dans un scénario érotique intime: la poupée fragile qui dit non et pense oui (ça, les gars, c'est
quand on joue, parce que si on ne joue pas, quand on dit non, c'est non), ou la grosse brute baraquée qui revient du service militaire.
Je ne sais si c'est après ce que j'ai raconté dans ma précédente chronique, mais Agnès Giard revient sur cette notion de féminin de manière précise et extrêmement
instructive.
Mais elle n'est pas la seule à en parler. Sur second sexe aussi on parle du fantasme du viol, de manière plus psychanalytique, ce qui permet de sortir du jugement
de ces femmes qui peinent à avouer ce fantasme qu'elles abhorrent.
En effet, quand on connaît les effets dévastateurs d'un viol sur le corps et le mental d'une personne, on peut ressentir une honte à en être excité.
Mais c'est parce que le fantasme du viol porte mal son nom. A lire sur Second Sexe !