Selon un sondage, dans la moitié nord de l'Hexagone, le froid estival et la pluie couperaient toute envie.
Aussi sûr que, sur fond de vacances, l'été correspond habituellement à un pic dans l'activité sexuelle des Français, aussi sûr qu'à l'inverse, dans les frimas de l'hiver, les amoureux tâchent de se tenir chaud, en ce mois de juillet incroyablement humide et gris, on constate que la pluie peut faire des ravages sur la libido.
Selon une enquête réalisée par le site de rencontres Gleeden.com, une source qui vaut ce qu'elle vaut, au nord de la Loire, où le mauvais temps est de mise depuis trop de semaines, 61% des sondés estiment que les précipitations ont tué leur désir, ou en tout cas l'ont réduit.
Sans grande surprise, cette étude témoigne d'un certain différentiel entre les hommes, dont "seulement" 57% avouent qu'ils ont eu beaucoup moins envie de faire l'amour ces derniers jours, et les femmes, dont 65% ne cachent pas l'effet rédhibitoire de la pluie.

Plus généralement, sans qu'il soit nécessairement question d'"abstinence météorologique", tous genres confondus, pas loin de huit personnes interrogées sur dix ont estimé que le temps et la température influençaient leur libido.
D'un point de vue géographique, comme entre langue d'oc et langue d'oil, la ligne de fracture recoupe plus ou moins la Loire. Au nord, c'est à dire notamment en Bretagne, en Ile-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais, la sexualité serait en berne, au sud, par exemple à Cannes, dans les Alpes-Maritimes, à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône et à Montpellier, dans l'Hérault, on assure être au top de sa forme.
Est-ce parce qu'il y fait plus beau, ou parce qu'on y est plus fanfaron ? C'est une question…