Mercredi 16 mai 3 16 /05 /Mai 17:00
Depuis les années 70, l’hyperactivité sexuelle est classée comme une dépendance, au même titre que l’alcoolisme et le jeu pathologique.
 
Mélissa est obsédée par le sexe, se livrant chaque jour à des activités compulsives.
Pourtant, l’effet d’un orgasme est de courte durée, et ses pulsions s’imposent à nouveau.
 
 Comme d’autres femmes, Mélissa est devenue l’esclave des demandes tyranniques de son corps, et elle en souffre.
Bien qu’elle ait un amoureux depuis sept mois, Mélissa se masturbe devant des films ou des sites pornos, fait du clavardage sexuel avec des inconnus et sort en solo en quête d’aventures.
 
Elle craint que son mec ne découvre sa vie sexuelle débridée et qu’il ne comprenne pas. Mais elle ne peut s’arrêter, malgré la honte et la culpabilité qu’elle éprouve.
Comportements associés à la compulsion sexuelle
 
 Depuis les travaux réalisés par le psychologue américain Patrick Carnes dans les années 70, l’hyperactivité sexuelle est classée comme une dépendance, au même titre que l’alcoolisme et le jeu pathologique.
 
 
 
 
 
 On connaît sans doute mieux les manifestations de ce type de trouble chez l’homme: fréquentation assidue de studios de massage érotique ou de bars de danseuses nues, recours à des prostituées, consommation de pornographie, exhibitionnisme, voyeurisme, même pédophilie ou viol.
«Draguer un inconnu dans un bar me procure un grand sentiment de puissance. Tout m’excite jusqu’au moment de l’orgasme. Mais une fois mon fantasme réalisé, je me sens dégueulasse... Pour faire taire ce malaise, je me persuade que cette histoire était torride et je repars en chasse. Comme une droguée, j’ai besoin de sensations toujours plus fortes pour me satisfaire, allant jusqu’à des orgies sexuelles anonymes. J’ai pris du crack, attrapé des infections et subi de la violence... Je ne peux plus vivre comme ça», admet Véronique, 29 ans.
 
Tracer la ligne entre le comportement normal et le pathologique
 
 De nombreux couples utilisent des jouets sexuels et visionnent des films érotiques.
 
 D’autres s’adonnent au sadomasochisme ou à l’échangisme.
 
La sexualité humaine normale est marquée par la diversité des goûts et des besoins.
 
Pourtant, affirme Sylvie Lavallée, sexologue, «un désir démesuré chez notre partenaire devrait toujours nous alerter. Car il n’est pas normal de ne jamais être satisfait d’une relation sexuelle. Si cette frénésie peut être le signe d’une bonne santé, d’une belle énergie, elle doit pouvoir s’exprimer aussi dans d’autres sphères.
Lorsque l’humeur d’une personne dépend constamment de l’obtention d’une relation sexuelle, et que celle-ci n’entraîne aucune libération de tension, cela ressemble à du sexe compulsif».
Si on a un rapport douloureux avec sa sexualité et qu’on se sente prise dans un engrenage parce qu’on ne réussit pas à maîtriser ses désirs irrépressibles d’activités sexuelles malgré les risques encourus (divorce, rejet social, MTS et sida, abus de drogue ou d’alcool, dépression, suicide...), on souffre sans doute de dépendance sexuelle.
 
Pour s’en sortir, on pourrait avoir besoin de prendre des médicaments, antidépresseurs ou régulateurs de l’humeur, de suivre une sexothérapie ou de se joindre à une association spécialisée dans la dépendance sexuelle.
Par Noémie - Publié dans : Sexe enquêtes
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