Lundi 2 juillet 1 02 /07 /Juil 05:30

 

 

Le 30 avril, une femme était retrouvée morte, le mot "pute" gravée sur son torse. Son mari est incarcéré depuis.

 

 Un bras en écharpe, Philippe Bailleux est venu mardi demander sa libération à la cour d’appel de Montpellier. Le 2 mai dernier, ce Montpelliérain a été écroué pour le meurtre de sa femme, survenu chez eux, le 30 avril.02.jpg

 

 "À 6 h 25, il a appelé le commissariat en déclarant s’être réveillé couvert de sang dans la baignoire", résume le magistrat.03-copie-1.jpg

 

 Son épouse, Annie, est nue, dans le lit, "la tête ensanglantée enveloppée dans du plastique alimentaire".

 

Sur sa poitrine a été écrit "le mot pute en lettres majuscules par une arme blanche tranchante".  Son mari est lui-même blessé aux poignets. 04-copie-1.jpg

 

"Les plaies présentent des caractéristiques de blessures auto-infligées : même profondeur, tracé parallèle."06-copie-1.jpg

 

 L’autopsie l’établit : la victime a été frappée au visage, et est morte asphyxiée ou étranglée, sans violences sexuelles.

 

Philippe Bailleux raconte qu’elle avait organisé la veille une soirée échangiste.

 

 

"Deux hommes et une femme se présentent chez eux, qu’elle reçoit nue sous un peignoir de bain, lui étant en slip et en chaussettes sous son peignoir. 07-copie-1.jpg

 

Il dit avoir servi un café, et qu’une discussion sur les préférences sexuelles de chacun se serait engagée tout en regardant un film pornographique.08-copie-1.jpg

 

" Ensuite, c’est le trou noir, jusqu’à ce réveil dans la baignoire, avec un cutter.

 

  

 

Dernière précision : son épouse avait déposé une main courante le 30 octobre, pour des violences conjugales, et avait pris son propre appartement, ce qui n’avait pas trop inquiété le mari : c’était selon lui la septième séparation du couple.09-copie-1.jpg

 

 "Nous contestons avoir commis ce crime affreux", insiste son avocat, Me Mendel.

 

Mais le parquet général s’oppose à toute libération, relevant "le système de défense assez étrange" du mari.

 

 

 

 

 

 

 

Même position pour Me Iris Christol, qui défend les trois enfants de la victime : "Cette femme avait exprimé deux volontés : donner son corps à la science, et être incinérée. 10-copie-2.jpg

 

À cause des nécessités de l’enquête, cela n’est pas possible. Pour l’éternité, elle restera enterrée avec le mot “pute” dans son cercueil".12-copie-2.jpg

 

 L’avocate voit dans ce crime "quelque chose qui revient à la priver de la liberté de disposer de son corps, une rage particulière mise à la dégrader, nécessairement liée à l’ordre de l’intime".13-copie-3.jpg

 

 Me Mendel, lui, souligne les zones d’ombre du dossier : "On a trouvé des mégots d’une autre marque que celle qu’ils fument. Et sur la porte de l’appartement d’en face, des traces de sang nécessairement laissées par un tiers qui est sorti de leur domicile." 14-copie-2.jpg

 

La PJ de Montpellier est toujours à la recherche des mystérieux visiteurs libertins. Et la cour d’appel ne prend aucun risque, en maintenant Philippe Bailleux en détention.

Par Noémie - Publié dans : Sexe brutal
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