Partager l'article ! L'infidélité des hommes est inévitable, et même bénéfique: "Pourquoi les hommes ont besoin de tromper ?" Pour Eric An ...
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"Pourquoi les hommes ont besoin de tromper ?"
Pour Eric Anderson, sociologue américain, l'infidélité des hommes est innévitable et serait même essentielle pour "mieux gérer la relation officielle et son impact émotionnel".
C
ette interview faite au Huffington Posts et rapportée par Elle risque de ne pas plaire à la gent féminine. Dans son dernier livre, The monogamy gap : Men, love and the reality of cheating (Les hommes, la monogamie et la vérité sur la tromperie), le sociologue explique, justifie et défend même l'infidélité chronique chez le mâle.
Selon lui : "les hommes ne trompent pas parce qu'ils n'aiment pas leur partenaire. Ils trompent parce qu'ils veulent juste avoir des relations sexuelles avec d'autres. Et la société ne doit pas dédaigner cela".
Explication : la monogamie n'est pas un "système dans lequel l'homme peut s'épanouir".
Eric Anderson va même jusqu'à parler "d'incarcération sociale et sexuelle susceptible de développer des frustrations, des colères voire du mépris envers sa partenaire officielle."
Il ne comprend pas pourquoi "on s'en prend davantage aux hommes infidèles plutôt que ceux qui divorcent abandonnant un mariage d'amour riche en souvenirs et bouleversant au passage l'équilibre des enfants."
D'après le scientifique, il faudrait même envisager d'autres formes de couples ou l'infidélité ne subira plus "d'ostracisme".
Ceci n'est pas nouveau.
Dans la Rome antique des philosophes comme Épicure ou bien Spinoza bien des siècles plus tard avaient ouvert le débat en faisant appel "à un mode de vie plus libertin".
Et pour Anderson aussi, l'infidélité ne serait pas un manque de "désaffection envers l'épouse et serait même "indispensable à la survie du couple."
Une étude portant sur 120 hommes interrogés (un bien petit panel pour une étude, non ?), 78 % d'entre eux admettent "avoir trompé leur petite amie, même s'ils l'aimaient et qu'ils avaient l'intention de rester avec elle".
Chez moi on dit : "Avoir le beurre, l'argent du beurre et le 'sourire' de la crémière"...
Le sociologue associe le désir sexuel extra-conjugal, à de la gourmandise... Ben voyons !
Eric Anderson veut dissocier le sexe et l'affectif. Après deux ans en moyenne, tous les couples connaissent une baisse de libido : "Nous finissons par rester avec nos partenaires sur le long terme pour la connexion socio-affective et non pas pour le sexe."
Le professeur Eric Anderson est un sociologue américain enseignant à l'Université de Winchester, Angleterre. Il est connu pour ses recherches sur le sport, les masculinités, les sexualités et l'homophobie.