Partager l'article ! Il viole sa femme à coups de concombre: // Ce mardi , le Tribunal correctionnel ...
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Ce mardi , le Tribunal correctionnel du Puy devait juger un homme de 51 ans qui a à Monistrol-sur-Loire, agressé sexuellement sa femme.
Plusieurs épreuves La famille a traversé bien des drames.
En 1994, le prévenu a un grave accident de voiture, son fils était à l’arrière du véhicule. Les conséquences physiques sont finalement bénignes. C’est la première épreuve.
En 2002, un cancer des glandes salivaires est détecté chez la mère, ce qui engendre une paralysie faciale et de grandes difficultés à vivre. Seconde épreuve.
Suite à une hernie discale, le prévenu perd son emploi et en 2008, il a un grave accident de moto avec des conséquences physiques irréversibles, notamment de
sérieux troubles d’érection.
Mais la dernière épreuve de la famille, elle surviendra en juin 2009. Alors que le couple faisait depuis quelques temps déjà chambre à part, le prévenu dérape.
Alors qu’ils sont en train de cuisiner pour la réception d’une quinzaine d’amis, il couche violemment sa femme sur la table de la cuisine. Elle refuse le rapport
mais se sent finalement pénétrée. Anormalement. Elle se débat et lui demande de se retirer.
C’est alors qu’il lui montre que c’est à l’aide d’une courgette qu’il l’a pénétrée.
Le mari a une autre version « Elle était consentante, l’ambiance était détendue.
Le câlin a abouti à un rapport sexuel et lorsque j’ai perdu mes moyens, je me suis saisi de la courgette ».
Le tribunal tente alors de ne pas perdre ses moyens : « quand bien même elle aurait été d’accord pour avoir un rapport sexuel, ce qu’elle réfute dans ses déclarations, ce n’était certainement pas avec un légume ».
« Ce n’était qu’une courgette de printemps, de 14 à 20 centimètres maximum».
Estomaqué, le Tribunal rétorque : « on se passera des détails sordides monsieur ».
Soupçonné de viol dans un premier temps, le prévenu déclare à la barre : « vous comprenez bien que je n’aurais pas violé ma femme avec mes enfants à l’étage ». «
Une vie de couple, c’est aussi une affaire de solidarité »
Deux semaines après les faits, un second incident intervient. Un rapport forcé que la victime ne qualifiera pas de viol dans sa déposition.
« On ne peut quand même pas parler de harcèlement sexuel alors qu’il y a deux semaines entre les deux faits ».
Le Tribunal reproche tout de même au prévenu d’insister pour avoir des rapports sexuels avec une personne qui n’a peut-être pas les mêmes désirs.
Soulignant qu’il a accompagné sa femme sans quasiment de sexe, pendant 10 ans, il observe : « j’avais des problèmes d’érection, elle aurait pu m’aider. Une vie de
couple, c’est aussi une affaire de solidarité ».
Après délibérations, le Tribunal Correctionnel du Puy a jugé le prévenu coupable et a prononcé une peine de 18 mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une mise à l’épreuve et d’une obligation de soins pendant trois ans.
La partie civile a été jugée recevable et pourra se reporter sur intérêt civil pour obtenir d’éventuels dommages et intérêts. Enfin, le Tribunal a conseillé au prévenu en conclusion « de davantage prendre en compte le désir de l’autre à l’avenir ».