Partager l'article ! Festival de Canne : peu de sexe cette année: Enfants envahissants, maris absents, boulots prenants, amour malade... sans oublier un ...
SexeJournal
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Enfants envahissants, maris absents, boulots prenants, amour malade... sans oublier un pape qui de toute façon empêcherait toute copulation illégitime et
une Jeanne d'Arc forcément pucelle : il n'y a pas beaucoup de scènes chaudes à se mettre sous les yeux en ce début de festival de Cannes.
A la Semaine de la Critique, avec The Slut (photo), il y a bien cette israélienne adepte de l'amour libre, presque nymphomane, à moins qu'elle ne soit
simplement généreuse. Un hédonisme radical qui contraste avec l'abstinence vue ailleurs.
Dans We Need to talk about Kevin, on a le droit à un accouplement extatique mais furtif, bien moins long que la scène exhibitionniste où le fils se masturbe sous
les yeux de sa mère.
Dans Polisse, Frédéric Pierrot, qui aime s'éclater au lit avec sa femme, préfère là se disputer avec elle et débander aussitôt. Même Joey Starr, parfois en slip,
semble ne vouloir montrer que sa manière d'embrasser langoureusement Maïwenn.
Cette impudeur est moins présente dans La guerre est déclarée. Le couple Donzelli et Elkaïm n'est pas effrayé par l'immense "open kiss" où chacun embrasse qui
il veut, lors d'un anniversaire. Cela reste un coup de langue.
Et côté coup de langue, on optera davantage pour l'une des scènes érotiques de Sleeping beauty, où un client, catégorie pré-retraité, cadre dynamique ayant
besoin d'une boîte de viagra et de se faire défoncer le cul pour bander (texto), dévore de salive et de sa bouche le corps de la jeune et belle endormie.
Pour l'instant, le sexe cannois est à conforme à cette image : un sexe froid, un fantasme sans pénétration.
Et dans les soirées sur les plages, ce n'est pas plus chaud.