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En 2007 et en 2008, deux femmes avaient dénoncé des dérapages de DSK.
En 2008, Dominique Strauss-Kahn avait reconnu un "incident" dans sa "vie privée" avec l'économiste hongroise Piroska Nagy SIPAEn février 2007
L'écrivaine Tristane Banon, 31 ans aujourd'hui, participe à l'émission 93 Faubourg Saint-Honoré de Thierry Ardisson. Elle livre alors une anecdote sur un homme
politique « connu » dont le nom est « bipé ». La scène se serait déroulée lors de l'écriture de son livre Erreurs avouées (au masculin), paru en 2003.
Tristane évoque DSK, un « chimpanzé en rut ». Interviewé une première fois, celui qui est encore député socialiste de Sarcelles ne se confie guère et la jeune
femme lui précise qu'elle n'est pas sûre de se servir de ses déclarations.
« Il m'a dit : "Je vous rappelle en rentrant si je pense que j'ai autre chose à dire." Il m'a rappelée [...] Il m'a proposé une adresse que je ne connaissais pas
[...] C'est un appartement complètement vide avec un magnétoscope, un téléviseur, un lit au fond [...]
Il m'a dit : "Je n'y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main." Et puis après, de la main, c'est passé au bras et puis, c'est passé un peu plus loin. J'ai tout
de suite arrêté [...] » « Il a dégrafé mon soutien-gorge... »
« On a fini par se battre quand même, ça s'est fini très très violemment [...] enfin, moi, j'ai donné des coups de pieds. Il a dégrafé mon soutien-gorge, il a
essayé d'ouvrir mon jean [...]
Quand on se battait, je lui avais dit le mot "viol" pour lui faire peur, ça ne lui avait pas fait peur plus que ça [...] », assure la jeune femme.
Tristane Banon a consulté un avocat mais l'affaire en est restée là. « Je n'ai pas osé aller jusqu'au bout, je ne voulais pas être jusqu'à la fin de mes jours "la
fille qui a eu un problème avec un homme politique". »
En octobre 2008, elle a confirmé au site AgoraVox qu'il s'agissait bien de DSK, dans un article qui sort au moment d'un premier scandale, cette fois aux Etats-Unis.
« Le FMI enquête sur les relations entre son patron et une de ses employées », titre le Wall Street Journal. L'article révèle que Dominique Strauss-Kahn a eu une
relation sexuelle avec Piroska Nagy, économiste hongroise employée au département Afrique de l'organisme.
Une enquête est ouverte afin de déterminer si Piroska Nagy, qui a quitté le FMI dans le cadre d'un plan de départs volontaires, a subi des pressions pour démissionner ou si elle a bénéficié, au contraire, d'un traitement privilégié.
Des soupçons d'abus de pouvoir pèsent donc sur DSK. L'ancien ministre des Finances reconnaît aussitôt un « incident » dans sa « vie privée », survenu en « janvier 2008 ».
Il s'excuse publiquement auprès des membres de l'institution monétaire et de son épouse, Anne Sinclair.
« A aucun moment je n'ai abusé de ma fonction de directeur général du Fonds. J'attends avec impatience le rapport du conseiller juridique extérieur », assurait-il à l'époque.
« Cet homme a un problème »
Le conseil d'administration du FMI blanchit DSK : Il n'y « a pas eu de harcèlement, ni de favoritisme, ni aucun autre abus de pouvoir ».
Mais en février 2009, l'affaire rebondit. L'Express publie une lettre de Piroska Nagy.
Elle y accuse DSK. « Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu'à moi. Je vous ai expliqué en détail comment il m'a
convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées. Je n'étais pas préparée aux avances du directeur général du FMI [...] je me sentais « maudite si je le faisais et
maudite si je ne le faisais pas ».
Piroska Nagy concluait ainsi sa missive : « Je crains que cet homme ait un problème pouvant le rendre peu adapté à la direction d'une institution où des femmes travaillent sous ses ordres. »
Des propos qui font écho à ceux de Jean Quatremer, journaliste à Libération, qui écrivait sur son blog : « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux
femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. »
Ou à ceux de Sylvie Pierre-Brossolette dans un édito du Point : « Ses frasques sont légendaires [...] Son goût pour le sexe faible l'a conduit à prendre beaucoup de risques. Il a failli plusieurs fois être l'objet de plaintes pour harcèlement. On l'a vu ici ou là dans des lieux où la plus élémentaire prudence devrait le tenir éloigné. »