Samedi 31 mars
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Une quinquagénaire a été tuée après une soirée échangiste.
La police est toujours à la recherche des « amis » censés avoir participé à cette partie fine à la conclusion tragique MaxPPPDans la chair de sa poitrine,
avec la lame d’un cutter, son meurtrier a gravé en lettres de sang ce mot terrible : PUTE.
Depuis samedi, la police judiciaire de Montpellier tente d’élucider le crime dont a été victime une quinquagénaire pratiquant
assidûment l’échangisme, et dont le mari a été aussitôt placé en garde à vue.
Ce jour-là, à six heures du matin, le commissariat de Montpellier reçoit un appel d’urgence.
Au bout du fil, un homme ; la voix, confuse, parle de la mort de sa femme.
Plusieurs patrouilles partent aussitôt vers cette résidence proche du stade de rugby, où vit cet artisan peintre et son épouse. Sur place, les policiers
découvrent une scène très particulière.
Allongée dans son lit, nue, la femme a la tête et les mains enveloppées dans du Cellophane.
Outre l’inscription sanglante, le corps de la malheureuse présente des traces de coups portés à la tête.
Dans la salle de bains, la baignoire est remplie d’une eau rougie par du sang.
« C’est là que j’ai repris conscience », dit le mari aux policiers qui l’accompagnent dans cette macabre visite de l’appartement.
Lui-même présente des traces de blessures, visiblement faites avec une arme blanche : il a des entailles au poignet, au cou.
Ce qui n’empêche pas les enquêteurs de le placer en garde à vue.
« Il ne souvient de rien » « Il nous l’a joué “trou noir” en nous affirmant qu’il ne se souvenait de rien », soupire un enquêteur.
Seule certitude : l’homme confirme qu’avec son épouse ils menaient une vie sexuelle « trépidante », pratiquant l’échangisme et le sexe en groupe de façon très
régulière.
Les premières vérifications le confirment : un rendez-vous avait été pris la veille au soir avec des « amis » pour une « soirée trio ».
Le mari affirme qu’il ignore leurs noms, et que seule son épouse était en contact avec ces amants de passage.
Pour le reste, il dit ne pas se souvenir de ce qui s’est passé. Sauf que les techniciens d’identification criminelle semblent bien décidés à lui faire
rapidement retrouver la mémoire.
Samedi et dimanche, ils se sont affairés à l’intérieur de l’appartement, à la recherche d’indices.
Visiblement, ont-ils noté, on a consommé beaucoup d’alcool le soir du drame, pastis et whisky. Un cutter ensanglanté, qui pourrait être l’arme du crime, a
également été découvert.
Il était toujours en cours d’analyse lundi. « On n’exclut pas que le mari se soit automutilé avec », précise une source proche de l’enquête, qui ajoute que le
couple, décrit comme très discret, semblait très amoureux.
Selon le voisinage, en effet, « ils se tenaient toujours par la main ». Pourtant, l’an dernier, l’épouse avait fait une main courante au commissariat pour signaler
qu’elle avait été victime de violences conjugales. Depuis, aucun autre incident n’avait été porté à la connaissance de la justice.
A la recherche des « amis » Lundi après-midi, le mari a été déféré au parquet, en vue de sa mise en examen pour « homicide volontaire ».
La police, elle, est toujours à la recherche des « amis » censés avoir participé à cette partie fine à la conclusion tragique.
Coïncidence : ce meurtre survient à Montpellier quelques jours après la fin d’un procès retentissant devant la cour d’assises de l’Hérault, où le sexe et le sang
étaient là encore étroitement mêlés.
Diane Mistler, une Malgache de 43 ans, a été condamnée à vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour avoir fait abattre son mari par son amant d’un coup de fusil à
harpon à la sortie d’une discothèque échangiste de La Grande-Motte…