Cette culture de l’abstinence appelée « abstinence-only » est de plus en plus rependue aux États-Unis s’inscrivant dans les mœurs dans certains états. Echec ou réussite de cette course vers la virginité ?

Quand Paris Hilton, l'héritière, connue pour sa sextape mais bientôt pour une mixtape, avait annoncé publiquement il y a deux ans qu’elle comptait retrouver sa virginité perdue pour l'offrir à son futur époux grâce à une opération de l'hymen, les tabloïds etaient surpris par son virage conservateur.

Finalement on ne sait pas si elle est passée à l'acte chirurgical, mais ces déclarations avaient souligné l'importance accordée, par une partie au moins de la société américaine, à la virginité au mariage.

Cela fait 20 ans que cette culture de l’abstinence est distillée dans les écoles et subventionnée par l’Etat fédéral et tout particulièrement sous les deux présidences de George W. Bush.

C’est d’ailleurs lui, en tant que gouverneur du Texas, qui avait dépensé près de 10 millions de dollars en 1995 dans une campagne d’éducation sexuelle appelée « abstinence-only ».

Elle consistait à apprendre aux jeunes Américains que la meilleure manière de se protéger des dangers du sexe, tels que les maladies sexuellement transmissibles (MST) et grossesses précoces, est de rester vierge le plus longtemps possible, à défaut de pouvoir attendre jusqu'au mariage.

Cet apprentissage ne s’accompagnait évidemment pas d’informations ou d’aide sur la contraception.